Les diamants cultivés en laboratoire sont-ils de véritables diamants?

La réponse est oui. Les diamants de synthèse, également appelés diamants synthétiques ou de laboratoire sont 100 % diamants !
Si vous avez encore des doutes, regardez « Nothing Lasts Forever » sur Netflix. Ce documentaire confirme tout ce que nous disons sur notre site et va encore plus loin. Vous apprendrez que les diamants synthétiques sont vendus pour des diamants extraits de la terre et certains avec de faux certificats car ils sont impossibles à distinguer.
Les diamants cultivés en laboratoire sont de véritables diamants possédant les mêmes propriétés physiques et chimiques, le même éclat, la même clarté, l’esthétique et la même dureté qu’un diamant extrait de la terre.
Même un gemmologue professionnel aura de grandes difficultés à déterminer avec certitude si un diamant est cultivé en laboratoire ou extrait de la terre. Dans de nombreux cas, plusieurs tests sur différents équipements spécifiques seront nécessaires.

Depuis le 24 juillet 2018 la Federal Trade Commission (FTC), agence gouvernementale américaine, a révisé sa définition du diamant.  Elle ne définit plus un diamant par le terme « naturel » car il est désormais possible de créer des pierres qui, je cite : 

« Présentent essentiellement les mêmes propriétés optiques, physiques et chimiques que les diamants extraits du sol. Ce sont donc des diamants. »

Aux Etats-Unis le mot « synthétique » a été retiré des termes recommandés pour parler des diamants de laboratoire alors qu’en France la loi impose, depuis fin 2023, le contraire ! Finalement peu importe cette bataille sémantique car la différence de prix est tellement colossale que rien n’arrêtera cette révolution.

Une bague diamant solitaire
Video de deux alliances américaines
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Les diamants synthétiques sont certifiés exactement comme les diamants naturels par les mêmes laboratoires. Une fois cultivés, ils sont polis avec les mêmes outils et commercialisés de la même manière que les diamants naturels.

Comme les diamants extraits de la terre, les diamants synthétiques sont des cristaux de carbone purs (entre 99,95 % et 99,99 %). La seule différence réside dans leur origine. Sur le site du GIA il y a une comparaison très explicite :

« Les diamants cultivés en laboratoire sont comme la glace de votre réfrigérateur, tandis que les diamants naturels sont comme la glace d'un glacier. Ils sont tous deux de glace, bien que leurs histoires de formation et l'âge de chacun soient très différents ».

Les diamants de synthèse sont produits par des scientifiques dans un laboratoire de haute technologie principalement par deux méthodes : le procédé haute pression/haute température (HPHT) et le dépôt chimique en phase vapeur (CVD). Les deux méthodes sont couramment utilisées, mais le CVD devient de plus en plus populaire pour produire des diamants synthétiques de qualité gemme destinés aux bijoux. En fin de compte, quelle que soit la méthode, la seule vérité est le certificat IGI, GIA et HRD.

Une bague diamant solitaire
Deux diamants taille coussin

Procédé de fabrication CVD

Dans la méthode CVD, on commence par remplir une chambre avec un mélange de gaz, notamment du carbone, de l’hydrogène et de l’oxygène. Ensuite, un substrat est ajouté à la chambre, généralement un mince ruban de graine de diamant, bien que du graphite puisse également être utilisé. La chambre est ensuite chauffée à des températures comprises entre 800 et 900 degrés Celsius.

Ces gaz se séparent ensuite, permettant aux atomes de carbone de se disperser au sein du gaz. Les atomes de carbone tombent ensuite sur un substrat de diamant et commencent à créer des couches, aboutissant à la formation du diamant.

Les techniciens doivent arrêter fréquemment le processus CVD afin de pouvoir éliminer tout graphite qui cristallise autour du diamant.

La  méthode CVD peut prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines, selon la taille et la qualité souhaitées des pierres.

Un diamant solitaire et deux alliance américaines

Procédé de fabrication HPHT

Développée dans les années 1950, la méthode HPHT a été la première méthode développée pour le diamant synthétique.

Il existe principalement trois modèles de presse pour fournir la pression et la température nécessaires à la production de diamant synthétique : la presse à bande, la presse cubique et la presse à sphère divisée (BARS).

Dans la méthode HPHT, on commence par placer dans une presse une capsule contenant un matériau de départ carboné, un mélange de métaux appelé flux métallique, et un petit grain de diamant. La matière première carbonée utilisée dans ce processus est généralement le graphite, un minéral commun composé de carbone pur.

La partie interne de la presse est ensuite chauffée à des températures comprises entre 1 300 et 1 600 degrés Celsius et pressée à des pressions allant de 59 à 200 atm. Cela fait fondre la source de carbone dans le métal solvant. La source de carbone dissoute peut ensuite traverser le mélange de métaux en fusion pour cristalliser autour du germe de diamant, formant ainsi un diamant synthétique. Le processus HPHT peut prendre de quelques heures à quelques semaines, selon la taille et la qualité souhaitées des pierres.

Certaines voix s'élèvent

Certaines voix s'élèvent, principalement celles des fabricants de diamants extraits de la terre, pour affirmer que les techniques de production des diamants de synthèse sont très énergivores, principalement la technique HPHT (haute pression, haute température).

Ils oublient de souligner que les diamants synthétiques sont souvent fabriqués à partir de sources d’énergie renouvelables et qu’au moins un producteur est certifié carbone neutre puisqu'il utilise des énergies renouvelables à 99 %. 

Il faut toutefois noter que par rapport à l’exploitation minière, la fabrication de diamants synthétiques présente des avantages écologiques non négligeables. En effet, l’exploitation minière implique des processus destructeurs qui nécessitent le déplacement d’énormes quantités de terres, entraînant la déforestation, la perturbation des écosystèmes et la pollution des sols et de l’eau

Les opposants tentent de créer un problème environnemental car ils ne peuvent contester le fait qu’un diamant synthétique est un diamant 100 % identique.